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De Brossard consacre aussi une bonne partie de son ouvrage à raconter le dévouement du lieutenant de vaisseau du Plessis de Grenedan, en charge du Dixmude, dirigeable rigide de 68 500 m3 construit par la Zeppelin, donné à la France en réparation de dommages de guerre, mais sans manuel de pilotage ni aucune indication et pour lequel il fallait tout découvrir. Le 30 septembre 1923, le Dixmude s'adjuge le record du monde de durée avec plus de 118 heures de vol, battant le record précédent du R-34 anglais, alors de 108h12. Malheureusement, ce dirigeable s'abîmera en mer fin décembre 1923, suite à un incendie (vraisemblablement causé par la foudre, personne n'a pu témoigner).
En fin d'ouvrage, quelques pages sont consacrées aux patrouilles
de dirigeables dans la zone des armées du nord, et en particulier
aux patrouilles anti-sous-marines à bord de petits dirigeables
type VZ et SS (Sea Scouts) de 1 800 à
2 800 m3 . Où l'on découvre
que la France avait armé une vingtaine de petits dirigeables
au-dessus de la Manche, et que ceux-là, en coopération
avec les dirigeables anglais, firent de grands dégâts
aux sous-marins allemands.