Realisation de vols de performance




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Dans le but de prouver que la construction amateur est une méthode fiable de fabrication et que les aérostats produits sont aussi performants que les ballons produits par les professionnels, nous avons décidé de réaliser un certain nombre de vols dits "de performance".

Voici un récit des quelques vols réalisés :

  1. un vol d'altitude, en novembre 1998 durant le meeting du Puy en Velay
  2. un vol de durée, en novembre 1998 durant le meeting du Puy en Velay
  3. un vol de traversée de massif au-dessus des Aravis, en février 2001
  4. un vol de montagne sur les Pyrénées, en février 2003
  5. un vol d'altitude en région toulousaine, en avril 2004
  6. un vol de durée & distance, en catégorie féminine, le 8 janvier 2005
  7. un vol de durée & distance, fin juillet 2005 durant le meeting de Lorraine
  8. un vol d'altitude en montagne, au-dessus d'Argelés-Gazost le 1er avril 2006
  9. un vol de durée en air chaud, au départ de Montauban, le 19 octobre 2008


Le vol d'altitude du vendredi 6 novembre 1998

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C'est une météo clémente qui attendait cette année les participants au sympathique meeting du Puy-en-Velay. Soleil tous les jours, vents calmes, visibilité excellente. Mon ami Jean-Marc Guérin (organisateur de cette manifestation) m'avait donné l'idée il y a deux ans de battre quelques records par plaisir.
En novembre 1996, le meeting du Puy avait été jumelé avec "la semaine des records". Le temps de se préparer (en construisant un ballon de 1 600 m3 entre autres !) et le grand jour est arrivé. J'envisageais les records de durée, de distance et d'altitude.

Moulin de Barette, 15h15, nous commençons à installer le ballon. C'est le premier vol de la manifestation et la précipitation nuira à la préparation du vol.

16h15, je décolle pour le record d'altitude. La barre à franchir est à 4 000 m : ça ne devrait pas poser de problème. À bord, un équipement simple : cartes de la région (le vent est faible en altitude - 15 kt - mais on ne sait jamais), oxygène, altimètre enregistreur. Mon ballon, POLUX, au profil "pointu" monte facilement. Vers 1 800 m, je franchis une couche de nuages cumuliformes et épars.

Déjà 2 000 m alors que je décide de me couvrir plus chaudement pour affronter les -22°C que m'a annoncé Joseph Mazoire pour 5 000 m. Je me penche vers mon sac et surprise, n'y trouve point de vêtements chauds. La polaire, le pull et le bonnet sont restés dans le coffre de la voiture, dans la précipitation du décollage (la prochaine fois, c'est promis, je relis ma liste de vérification avant le décollage !). Je suis en sweat-shirt et me prépare mentalement à avoir froid.
 
 
Le ballon continue son ascension à 3 ou 4 m/s, quelquefois plus. La zone de brume est largement dépassée, le soleil illumine les pentes enneigées des Alpes, le Mont-Blanc se détache dans sa splendeur.

À 3 500 m, je n'attends pas d'éprouver les premiers symptômes de l'hypoxie pour mettre en place le masque à oxygène : 5 litres par minute, comme me l'avait conseillé Jean-Marc. 4 000 m, le ballon monte toujours aussi bien. De temps en temps une des deux veilleuses fait des siennes en s'éteignant ; je la rallume avec l'autre. La flamme s'allonge dans la petite enveloppe. À 4 800 m, je change la première bouteille de 30 kg.

Bientôt 5 000 m. Lentement le ciel s'assombrit, le bleu est plus pur. Il y a toujours des traînées d'avion dans le ciel. On se sent seul dans cet océan de bleu.


Graphique du vol

Le record de France AX6 est déjà battu. Pour être sûr de valider 5 000 m, je continue l'ascension. Je sens à peine le froid mordant. Joseph avait raison : les –22°C sont bien là. Juste après avoir franchi 5 600 m (18 372 pieds), je laisse le ballon refroidir et entamer sa descente. Je chauffe à peine tout en vérifiant que la bouche du ballon reste ouverte.

Ça file jusqu'à 7 m/s. Je repasse entre deux nuages assez proches et me prépare au poser. Je suis sur un plateau, le vent doit friser les 15 ou 20 noeuds mais les champs sont grands. L'atterrissage traîne sur 50 m, le ballon est complètement dégonflé quand je sors de la nacelle. Commence alors le plus dur du vol : retrouver ma récupération que j'avais mal guidée.


Le vol de durée du samedi 7 novembre

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Il est 11h30 alors que nous revenons d'un vol de 1h45. Nous allons au gaz avant de préparer le ballon sur le terrain du Moulin de Barette pour tenter un vol de 5h, pendant que les autres équipages vont déjeuner et se reposer.

Joseph a prévu un vent faible du Nord devant tourner de 180° en cours de journée. Sa prévision s'avérera redoutablement exacte. Depuis le vol de la veille, nous avons réalisé une liste de vérification des différents équipements à emporter. Sur le terrain, nous montons rapidement le ballon. En 30 minutes, je suis prêt à décoller avec 130 kg de gaz.

Thierry Villey, commissaire en charge de l'homologation, note l'heure de décollage : il est midi et demi. Mon équipage part se restaurer, alors qu'un long vol en solitaire commence. Tout doucement l'ascension débute. Il faut éviter d'aggraver les pertes de chaleur en pratiquant des vitesses verticales trop importantes. Mon pilotage doit tendre vers le palier le plus parfait après une lente montée.

Est-il utile de préciser que les premières heures sont les plus longues, presque interminables ? Il faut s'occuper. Je déjeune sobrement, bois quelques gorgées d'eau. Je regarde sans cesse les jauges des bouteilles et note la consommation. Ce vol est un bon test pour ce ballon tout neuf qui a moins de 10 heures de vol. Je suis inquiet de savoir si j'ai fait de bons choix techniques pour la construction : tissu, enduction, couleur noire pour réduire la consommation ...

Le ballon vole tout doucement vers le sud du Puy, le GPS affiche 3 noeuds. Le record de distance n'est pas pour cet après-midi. Aujourd'hui nous avons pensé à la polaire, mais en plein soleil, c'est la crème solaire qui fait défaut. 1 800 m d'altitude : je suis en train de prendre un coup de soleil. Le paysage est toujours aussi beau, les Alpes n'ont pas bougé depuis hier. Je n'ai pas de siège, et la petite nacelle, encombrée des 5 bouteilles, est un peu juste pour se dégourdir les jambes.

Rougi par le soleil, je commence à piloter assis au fond de la nacelle, avec une bouteille équipée d'une vanne "quart de tour". Le palier est moins précis, mais quel repos ! C'est promis, je termine rapidement mon pilote automatique pour la prochaine tentative.

Le vent a doucement tourné vers l'Est, puis vers le Nord. Après trois quarts d'heure passés à traverser un village, je remonte vers le Nord à la vitesse affolante de 2 km/h. Il est 15h30, les autres ballons doivent être en train de se préparer pour le vol de ce soir. Je regarde vers Blavozy, découvre le terrain de décollage et admire le spectacle du gonflement. Enfin un peu d'animation ! J'écoute le 122,25 pour savoir ce qui se passe sur le terrain. Tout doucement les ballons décollent.

Certains sur le terrain, comme Papy, me voient revenir et pensent que je vais me poser sur le terrain de décollage. Ils ont presque raison, mais n'ont pas encore envisagé l'incroyable qui va se produire.

16h21, le précédent record de 3h51 est battu. Moment de bonheur que je fais partager à mon équipe par radio. Je sens que le temps sera désormais moins long. 16h30, le vol dure depuis 4 heures déjà, le ballon a consommé 90 kg de gaz. C'est plutôt bon, vu que le parachute mal réglé laisse fuir les précieuses calories. C'est le plus long vol de ma courte carrière de pilote.
 
 

Le vent en altitude a bien forci (presque 10 noeuds à 1 600 m). Pour me poser à proximité de la vallée d'où j'ai décollé, je décide de descendre en radada pour terminer la dernière heure : deux ballons au sol avancent paresseusement au soleil. Soudain, alors que je suis à 5 mètres au-dessus d'une friche, des amis venus de Californie surgissent d'une voiture : ils viennent pour m'aider à atterrir, mais il n'en est pas question : c'est encore un peu tôt. Nous discutons 5 minutes, puis je remonte un peu pour tester les différents courants.

Je fais part à ma récupération de mon intention de flâner dans cette zone et de m'y poser. Je me reçois un "tu pourrais faire l'effort de venir te poser ici" ("ici", c'est le point de décollage, que l'équipe n'a pas quitté). Comme je dispose d'encore 35 kg de gaz pour voler 45 minutes, c'est décidé, je vais tout faire pour tenter de me poser au moulin de Barette.

Trois boîtes plus tard avec montées / descentes rapides, je me suis calé dans l'axe du moulin (merci le GPS). Rapidement, je descends sur les flancs d'une colline. Par bonheur un petit courant m'entraîne vers Barette.

Brises de pente descendantes et petits courants me permettent de travailler mon retour de manière inattendue. Plus de trente personnes me guettent au sol en attendant impatiemment que je me pose. J'arrive à 100 mètres de mon point de décollage. Thierry Villey, le commissaire, relève avec son chronomètre l'heure de poser : 17h35. Le ballon à peine couché, les bouteilles de champagne sont déjà ouvertes.


Itinéraire du vol

J'ai volé 5h05, consommé 110 kg de gaz, parcouru 28 km, pour me poser à moins de 100 m de mon point de décollage. Un vol à noter dans les annales du retour au Bercail !
C'est promis, je reviendrai l'an prochain pour continuer dans ma quête des records, qui reste purement ludique, et j'ose inciter tous les pilotes intéressés par cette pratique à se joindre à cette activité (ainsi qu'à la construction amateur, mais c'est un autre sujet !).


Graphique du vol

En plus de mon équipe, je souhaite remercier :

Arnaud Deramecourt

Ces deux vols ont fait l'objet d'une procédure d'homologation en "record de France" durant le premier semestre 2000. À l'issue de cette procédure (ça tout de même duré plusieurs mois), le record de distance a été homologué contrairement au record d'altitude. Un dossier mal complété par le commissaire serait à l'origine de ce refus, même si la FFA ne veut pas l'avouer car il ne m'a jamais été communiqué de raison valable. Lorsque j'ai demandé plus ample explication, "on" m'a répondu que la FFA ne souhaitait pas rouvrir la "polémique" (le terme n'est pas de moi, je ne sais pas de quelle polémique il s'agit). Afin d'éviter de reproduire des erreurs lors de prochaines tentatives, j'ai demandé à pouvoir disposer de copie de mon dossier pour savoir ce qui avait cloché. N'importe qui en aurait fait autant, non ?
En dépit de tout bon sens, les représentants du Comité Directeur m'ont répondu que ce n'était pas possible, que je ne pouvais pas consulter le dossier qui me concernait... Je laisse au lecteur le soin d'apprécier la transparence de cette attitude.


Un vol de traversée de massif au-dessus des Aravis, en février 2001

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Voici le récit d'un vol qui nous a permis de traverser les Aravis (chaîne des Alpes françaises).

Durant un grand vol, le pilote cherche à traverser un massif particulier : la chaîne des Aravis, le massif des Aiguilles Rouges, le massif du Mont Blanc... Il peut aussi s'agir de rejoindre un point particulier : Chamonix, Annecy, Thonon les bains, les berges du lac Léman, ou encore de faire un vol de longue distance : 100 ou 200 km.

Pour mener à bien ce vol, il ne s'agit plus de "grenouiller" dans un secteur de quelques kilomètres carrés pour tester les vents, mais il faut prendre immédiatement de l'altitude afin de suivre un cap donné à une vitesse suffisante (à partir de 20 à 30km/h). Si la direction du vent est incorrecte ou si sa vitesse est insuffisante, il faut interrompre le vol et chercher un autre but pour ne pas s'embarquer dans une situation délicate (vent faible en haute montagne). Une fois l'altitude recherchée atteinte, le vol se déroule en pallier, avec des ascensions ponctuelles pour franchir les reliefs si nécessaire.

Samedi. Dans la nuit le vent a tourné, et c'est désormais un vent du Nord qui va pousser les ballons après 6 jours de vent du Sud. La vitesse n'est pas très importante (20 km/h à 2000m), mais permet d'envisager un vol de 50 km. Tôt le matin, nous pressurisons les bouteilles à l'azote et préparons le ballon pour un vol en milieu "hostile" : sac de survie en montagne, transpondeur, repas, Thermos, masque à oxygène.


Le ballon, debout, juste avant le décollage.

Décollage dès 9h00 avec une autonomie de 5h30 et une durée de vol prévue de 3h30 à 4h00. Le vent est dévié par la chaîne des Aravis, dans le 220°. Nous envisageons de rester entre 2300m et 3000m pour profiter de la déviation du vent par le massif. Plus haut, à 4000m, le vent va vers le 170°. Nous utilisons avec profit le GPS pour optimiser la recherche de vents favorables. La chaîne des Aravis s'étend sur une trentaine de kilomètres et culmine à 2752m. Plusieurs de ses sommets dépassent les 2500m. Nous survolons lentement sa face ouest qui grouille de randonneurs à ski et en raquettes. Nous découvrons quantité de petits chalets d'altitude qui disparaissent presque entièrement sous la neige.

Altitude 3000m.
Au niveau de la Pointe Percée, nous ascensionnons à 3000m et un thé chaud nous réchauffe des -14°C de température ambiante. Un autre ballon, piloté par Sébastien, a décollé en même temps que nous. Il est parti plus haut et plus à l'Est. Nous échangeons nos impressions et les informations sur les vents rencontrés. Le soleil est au rendez-vous. Les conditions de vol sont superbes.


Un autre ballon nous accompagne au loin.

Le vent tombe à 12km/h alors que nous survolons la station de ski de la Clusaz. Ce ralentissement n'est guère enthousiasmant. Certains skieurs s'arrêtent au milieu des pistes pour nous regarder passer 300 ou 400 mètres au-dessus de leur tête. à bord, nous avons froid aux jambes mais chaud au visage. En effet, le ballon se déplace avec le vent et aucun courant d'air ne vient nous rafraîchir. La crème solaire et les lunettes de soleil sont obligatoires. En dépassant le col des Aravis, la route du ballon s'infléchit légèrement et c'est à l'Est du massif que nous survolons l'Etale. à notre gauche, trois ballons grenouillent paisiblement sur Praz-sur-Arly, cherchant les petits courants qui les mèneront à bon port...

Il est 11h40 et nous dépassons les dernières pentes des Aravis. Notre ballon est maintenant entre Ugine et Faverges. Nous décidons de poser rapidement car le vent d'altitude est tombé. De plus, nous voulons éviter les phénomènes de brises qui commencent à se manifester sensiblement dès 13h30.

Sur notre droite, le lac d'Annecy étincelle au soleil. Nous descendons pour commencer la recherche d'un terrain d'atterrissage. Au sol, les pentes nous aspirent déjà et les terrains sont rares. Alors que nous descendons dans une vallée étroite, le vent nous remonte sur une colline. Le sommet de cette colline n'est pas très accueillant : quelques fermes entourées de bois. Il y a bien des pâturages mais ils défilent vite et nous les passons rapidement pour survoler une pente arborée et bien inhospitalière.

Nous voici à nouveau au-dessus d'une étroite vallée. En descendant, nous sommes de nouveau aspirés vers le sommet de la colline. Certainement l'influence d'un grand rouleau. Nous hésitons une bonne demie heure sur le même site, sans cesse aspirés par les brises de pentes ou refoulés par des rouleaux. Sans la large autonomie de vol qui nous reste, je deviendrais nerveux ! Mes équipiers, eux, le sont déjà.


Graphique du barographe enregistreur. On distingue sur la fin du vol les remontées successives liées à la recherche d'un site d'atterrissage.

Après cette valse hésitation, il est grand temps de prendre une décision franche pour se dégager du piège. Une montée nous permet de profiter d'un vent bien établi. Nous nous dirigeons vers la vallée reliant Annecy et Faverges. Une fois de plus, nous allons vers la partie la plus étroite de cette vallée, ce qui ne va pas faciliter l'approche. Je repère les sites de posé au sol, ainsi que les solutions de repli sur les pentes au sud de notre position.

Une descente à 6 m/s nous permet de ne pas trop dévier et nous posons sur un terrain en friche jouxtant la voie rapide. La recherche du terrain d'atterrissage a duré 1h30 ! Le vol a duré 4h00 et il reste 1h00 à 1h30 d'autonomie de vol dans les bouteilles. La marge de sécurité est respectée mais le vent de vallée souffle déjà en rafales déplaisantes.


Trajectoire approximative (reconstituée de mémoire, carte 3D récupérée sur googlearth)

Au sol, Laure et Julie, qui conduisent avec brio le véhicule de récupération, ont parfaitement suivi : la remorque est à 100 mètres de la nacelle.


Un vol de montagne sur les Pyrénées, en février 2003

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Voici le récit d'une de nos tentatives de traversée des Pyrénées dans le sens sud-nord. La météo prévue nous donnait un vent de 50km/h environ à 3500 m d'altitude direction 180 degrés. Les conditions réelles furent tout autres...

La météo était vraiment bonne pour ce week-end, et nous avions prévu pour alléger la logistique d'une traversée trans-Pyrénées de partir de Baziège le matin tôt pour rejoindre le terrain de décollage. Départ à 5h30 de Baziège, arrivée à 8h00 au sud de Vielha, en Espagne.

Le terrain de décollage a été choisi le matin même. Il s'agit d'un parking en bordure de route, juste après le tunnel au sud de Vielha. Ce terrain a été choisi pour permettre une traversée courte au cas où le vent soit moins fort que prévu (sage précaution). Le point de décollage devait donc permettre de rejoindre les contreforts des Pyrénées après 50 km de vol. Avec les 5h30 d'autonomie du ballon, cela permet une bonne sécurité.

À 9h00, le ballon est prêt au décollage. L'équipage en nacelle est composé de : Evelyne Bereda, Aurélien Fussel et Arnaud Deramecourt. L'équipe de récupération était : Laura Nocentini et Jean-Luc Bereda (mon principe : toujours deux personnes lors d'une récupération en montagne, surtout en hiver !). Tout le monde est chaudement vêtu et le thermos de thé est embarqué. Au sujet de ce thermos de thé, j'en fais un principe : au décollage, on ne se rend pas compte du réconfort qu'une boisson chaud peut apporter plus tard pendant le vol, lorsque l'organisme est soumis au froid et au stress.


Site de décollage choisi en fonction des vents. La trajectoire idéale (et prévue) est figurée par la flèche verte, qui devait être parcourue en 2h00 maximum

Dès le décollage, nous ascensionnons jusqu'à 3800 m afin de tester les vents présents. La prévision météo est fausse et le vent présent, s'il est à peu près dans la bonne direction, est beaucoup plus faible que prévu : entre 2 et 8 km/h.


Les courageux membres d'équipage.


Un petit lac d'altitude entièrement gelé et recouvert de neige.

À bord, c'est la consternation. En 45 minutes, nous avons avancé de 3 km et sommes désormais au-dessus d'un petit lac d'altitude entièrement gelé, recouvert de neige. À notre gauche, l'Aneto, plus haut sommet des Pyrénées, culminant à 3404 m, est superbement illuminé.


L'horizon est rempli de montagne couvertes de neige !

Non seulement la traversée est compromise, mais désormais notre préoccupation est de trouver une zone d'atterrissage accueillante, et ceci assez rapidement, car les massifs qui se présentent devant couvrent une zone importante et très mal pavée. Nous choisissons donc de nous poser dans la vallée de Vielha. Une heure de plus s'écoule avant que nous rejoignions la vallée de Vielha.

La tension est apaisée d'un côté par notre autonomie importante à bord. Cependant, d'un autre côté, la très faible vitesse du ballon et la présence de phénomènes thermiques rend les approches au sol compliquées. Le ballon s'engage dans la vallée de Casarilh, Escunhau, Betren et Vielha, en suivant les villages les uns après les autres. Le ballon reste bloqué au-dessus du versant sud de la vallée, juste au-dela de la limite boisée, interdisant toute approche en sécurité.

Près du sol, le vent forcit et nous nous dirigeons vers Vielha. À partir de Vielha, l'accélération est plus marquée (enfin du vent !), et le ballon monte vers Causac. Finalement, un champ "mouchoir de poche" nous accueille, sur la commune de Causac, entre une ligne électrique, une église de montagne, et un champ occupé par des chevaux. La récupération arrive sur place quelques minutes plus tard.

Le vol a duré en tout 2h30 et nous avons parcouru à peine 10 km. Malgré une traversée des Pyrénées non réalisée, nous avons pu effectuer un très beau vol, très formateur et plein d'émotions. Merci à toute l'équipe.


Points de décollage et d'atterrissage.


Détail de trajectoire.


Le ballon en train de se dégonfler après l'atterrissage.


Terrain d'atterrissage, avec vue sur la vallée vers l'Est.


Vue sur l'église de montagne proche du point de posé.


Un vol d'altitude en région toulousaine, en avril 2004

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À l'occasion de la formation "vol de nuit" d'un élève de Marseille, nous avons eu l'occasion de réaliser deux superbes vols en avril 2004. Le premier des deux nous a permis d'ascensionner jusqu'à 4500 mètres et d'admirer à 4 reprises le lever du soleil dans la même journée.

Récit à venir bientôt !


Un vol de durée & distance, en catégorie féminine, le 8 janvier 2005

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Depuis plusieurs mois, nous essayions de réaliser des vols de performance en catégorie féminine dans la région Toulousaine. Malheureusement, la météo était souvent mauvaise (vent, pluie, brume) pour cette saison qui est pourtant l'idéal côté performance de la machine : l'hiver (fortes pressions, basses températures).

Le but pour Laura Nocentini est de réaliser un vol de durée et de distance et d'établir des records de France.

L'altitude n'est pas possible, à cause du manque d'un matériel plutôt simple : un altimètre enregistreur homologué. Ce matériel est normalement mis à disposition par la Fédération Française d'Aérostation. Pour des raisons que j'ignore, malgré sept ou huit demandes consécutives étalées sur plus d'un an, et les promesses réitérées de différents responsables de la commission records de la susdite Fédé, je n'ai jamais réussi à recevoir ce matériel (disponible en trois ou quatre exemplaires à la FFA) ! Je ferme la parenthèse.

Situation météo


Situation météo générale

 
vents prévus sur deux terrains de la région

Description du vol vu du sol, 08/01/2005, Par Arnaud Deramecourt, commissaire affecté au vol.

Samedi 08/01/2005. Nous arrivons sur le terrain d'aviation de St Gaudens-Montrejeau à 11h30. Cette heure tardive a été choisie afin de pallier les brumes intenses présentes depuis une semaine sur le grand sud, qui se lèvent parfois en milieu de journée (voir pas du tout).

Sont présents :

Après autorisation des utilisateurs du terrain (club planeur et vol moteur), le ballon est installé à l'ouest des installations, près du hangar et des remorques à planeur. Le terrain est en autocontrôle (123,5MHz), et il y a deux avions dans le circuit, qui se manifestent par des passages à basse altitude de manière épisodique.


Vérification des vents au moyen d'un sondage pilot.

La mise en place du ballon au sol se prolonge jusqu'à 12h20. Le ballon est équipé de 5 cylindres Worthington et d'une petite nacelle pliante. Le ballon est gonflé, debout, à 12h40. Le ballon est de couleur noire, immatriculé F-POLU. La prévision météorologique indique un vent portant vers le nord pour une dizaine de kilomètres par heure au sol, d'où le choix de cette localisation, dans le piémont nord des Pyrénées, à l'abri de l'autan soufflant plus à l'est.


Début des opérations de gonflement.

Le gonflement est réalisé en air complètement calme. Le ballon réagit très bien et semble très léger dans l'air froid ambiant (10°C à 400m AMSL, 1030hPa), malgré les 5 cylindres à bord. Le ballon est équipé d'une VHF aéronautique, quoiqu'aucune traversée de zone aérienne nécessitant une VHF ne soit prévue (la TMA Midi-Pyrénée à la verticale est classée E, la zone R46 Sud est inactive, le vent ne doit théoriquement pas porter vers Lourdes, dont la CTR est classée D). La VHF aéronautique sera utilisée pour l'auto-information lors des premiers instants de vol autour du terrain de décollage.


Décollage du ballon.

Le souhait de la pilote, Laura Nocentini, est de partir vers le nord, conformément à la prévision météorologique, pour réaliser un vol d'environ 4 heures. La durée et la distance devront être enregistrées comme performance pour homologation d'un record de France.


Décollage du ballon.

Après annonce en auto-information, la nacelle quitte le sol à 12h50'09'' locales. Le ballon s'élève lentement pour profiter d'un petit courant portant vers le Nord. Malheureusement, au bout de quelques minutes, le ballon infléchit sa course dans une direction variant entre le 90° et le 240°, selon l'altitude et l'endroit (voir tracé). Après avoir exploré diverses options, la pilote annonce donc son intention de voler vers le Sud-Sud-Est, le plus longtemps possible, et le plus loin possible, afin de tenter de réaliser les performances initialement visées. Cela mène le ballon dans le piémont Pyrénéen, puis rapidement en haute montagne.

En altitude, le vent est, selon la pilote qui nous transmet les informations par radio, d'une vitesse variant de 3 à 12 nœuds. En approchant des massifs, à basse altitude, quelques brises se font sentir. Au sol, le véhicule de récupération talonne le ballon et reste en contact visuel quasi permanent, sauf lorsqu'il faut contourner les massifs. Le contact visuel est alors perdu à quatre ou cinq reprises pour des durées de moins de cinq minutes à chaque fois.


Le ballon en route vers les pentes enneigées des Pyrénées.

14h20. Au bout d'une heure trente, le ballon se dirigeant inéluctablement vers une zone de massifs boisés et montagneux très difficiles d'accès (Pic de l'Aube), Laura Nocentini nous annonce chercher une zone de poser rapidement pour éviter d'aborder cette zone. Nous suivons alors de près le ballon pour l'assister dans son poser et témoigner de l'heure d'atterrissage. Le vol se prolonge cependant, du fait des reliefs survolés qui représentent des difficultés de poser.

14h45. Un hélicoptère vient faire du tourisme autour du ballon. Quelques instants plus tard, c'est un avion de l'aéro-club de Muret, piloté par Sébastien Seguineau (pilote de ballon toulousain), qui vient cercler le ballon à deux reprises puis repart vers le nord.

Laura Nocentini recherche un site d'atterrissage dans un creux correspondant à la route menant d'Aspet à Bacala. Après une approche annulée, le ballon franchit la colline suivante. Le fourgon de récupération, qui stationnait sur la route citée ci-dessus, perd le contact visuel avec le ballon à 15h03'25'' locales. La pilote annonce son intention de se poser immédiatement. Quelques instants plus tard, après un poser en limite d'une bordure de bois, l'annonce du poser par radio nous est donnée par la pilote à 15h05'30" locales. La configuration du terrain où s'est posé le ballon et la hauteur de la crête adjacente qui a masqué le ballon du camion nous montre que le poser ne pouvait avoir lieu instantanément après la perte de contact visuel. La déclaration de l'heure de poser de la pilote me semble sincère et je la prends en compte pour calculer le temps de vol, moins une dizaine de secondes qui correspondent à l'arrêt du ballon au sol et à la fin de la manœuvre des cordes de commande. L'heure de poser utilisée pour le calcul de la durée officielle du vol est donc prise égale à 15h05'20'' locales.

Un mauvais guidage par des habitants proches de la zone de poser nous ayant envoyé loin du point d'atterrissage (très isolé), nous mettons près d'une heure à retrouver le ballon pourtant très près.

Je rejoins le ballon vers 16h00 et constate qu'il est étalé au sol. Je relève les coordonnées affichées par le GPS et l'éteins (le GPS a été configuré pour enregistrer la trace du vol). L'altitude du point de poser est de 600m AMSL selon l'altimètre (610 mètres selon la carte). Je rencontre cinq personnes qui étaient présentes quelques minutes après quinze heures (sans qu'elles n'aient su préciser à quelle heure précisément) sur le terrain d'atterrissage, près du ballon. Il s'agit de la famille de M Joël Baccichet.

Le ballon est accessible par un chemin de terre traversant les bois et l'accès avec le fourgon nous a paru impossible. Près d'une demie heure sera nécessaire pour déplacer le fourgon d'un kilomètre sur un chemin très étroit et boueux par endroit. A 17h45, le ballon enfin rangé, nous quittons ce chemin.


La famille qui a accueilli le ballon à l'arrivée, rejointe par notre équipe.

Malgré une durée et une distance parcourue inférieures à ce qui était planifié initialement, la pilote confirme son désir d'homologuer la performance.

Le vol a été l'occasion de valider complétement le ballon en configuration "records". En particulier : pilote automatique partiel avec électrovanne et interrupteur de chauffe au niveau du rebord de nacelle ; nacelle pliante en configuration cinq cylindres de gaz.

Perfos atteintes :

Une demande d'homologation de records en catégorie féminine pour les volumes AX6 à AX15, en durée et distance (soit au total 20 records de France établis) a été posée le 10 janvier 2005 auprès de la Féréation Française d'Aérostation. Pour le moment, pas de réponse plus de deux ans après. "Le dossier est en cours de traitement." ai-je entendu...

Cette attitude nous a déçu et par la suite nous avons donc cessé de déposer des demandes d'homologation auprès de la fédé, et nous avons aussi cessé d'adhérer à la fédé !

Arnaud Deramecourt


Un vol de durée & distance, fin juillet 2005 durant le meeting de Lorraine

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Depuis 2001, la manifestation de Lorraine est l'occasion d'une compétition intéressante qui est un vol de nuit (avec atterrissage de jour) avec la plus grande distance à réaliser. Il faut donc soigneusement étudier la météo pour optimiser le couple (altitude / vitesse).

La réglementation de la manifestation demandait un maximum de 6 cylindres (mais de quelle taille ?) ainsi qu'un transpondeur. En plus de cela, j'avais posé un plan de vol (obligatoire, c'était pas du local ; à noter que nous étions le seul ballon à avoir respecté cette réglementation) et pris à bord la VHF aéronautique.

Équipements : ballon de 3000 m3 équipé de six cylindres worthington de 19 kg de contenance, d'un transpondeur, feux de nuit à éclat, carto aéro et topographique numérique, thermos de thé, lampes de poches pour éclairer les instruments, bonne humeur. L'oxygène n'a pas été embarquée, le plafond soudé donné par météo france étant situé à moins de 3000 mètres, il rend inutile l'emport d'oxygène. Ce fameux plafond que quelques uns n'hésiteront pas à franchir malgré la barrière réglementaire...

Un décollage de nuit est toujours très émouvant. Mettre en place un ballon pour le vol de nuit nécessite une discipline et des contrôles croisés pour éviter tout oubli, si vite arrivé alors qu'il faut tout vérifier à la lampe de poche ou au toucher.

Pour minimiser la charge de pilotage, j'avais pris l'option d'avoir un second pilote à bord. Ainsi l'un s'occuperait des la nav et des contacts avec le contrôle aérien, l'autre s'occuperait de gérer le brûleur et les paramètres de la machine. De fait, après discussion avec les amis sur place pour le troisième équipier, nous nous retrouvons à trois pilotes en nacelle : Pascal Lafourcade, Denis Declerck et moi-même, Arnaud Deramecourt. L'équipe au sol est constituée de Laura Nocentini et Sandrine.


Arnaud et Pascal suivent le pilot qui est parti dans la nuit.


Briefing vers 3h30 du matin.

Peu de temps après le décollage, nous ascensionnons jusqu'au plafond nuageux pour trouver les vents les plus forts, le durée de vol étant bornée par la quantité de gaz à bord. Denis se colle au pilotage, ce qui est un exercice très intéressant. Il doit se concentrer sur la chauffe et vérifier que la flamme n'est pas déviée au passage des couches d'air (risques de brûlures de l'enveloppe). Pascal de son côté gère l'altimètre, le taux de montée / descente et le vent en fonction de l'altitude (suivi sur GPS). Quant à moi, je m'occupe du suivi de la position sur la carto numérique (et papier en cas de backup), topographique et aéronautique. Je gère aussi le transpondeur et la VHF aéronautique, ainsi que la liaison avec l'équipage de récupération.


Les trois pilotes à bord, équipés de frontale.

Nous voyons quelques uns des concurrents par leur feu à éclat ou le brûleur intermittent. Il est d'ailleurs très dificile de savoir si nous sommes devant ou derrière les autres ballons (enfin ceux qui sont à proximité). Nous survolons le terrain militaire de Metz-Frescati, puis la TMA Metz-Nancy Lorraine. Contact radio sans problème, et le transpondeur répond bien. Nous avons trouvé un courant assez rapide et l'ambiance est agréable à bord. Bien plus haut, le vent est nettement plus intéressant, mais pour cela il aurait falu passer la couche nuageuse, entièrement soudée (ce que nous vérifierons au lever du jour). Certains ont fait ce choix, pas nous.


Le paysage vu du ballon, bien sombre et bien couvert, au lever du jour.

Nous nous rapprochons de l'Allemagne rapidement, et survolons bientôt Sarreguemines. Nous traversons d'ailleurs la Sarre à plusieurs reprises, intersectant régulièrement la frontière franco-allemande, qui a vu se dérouler bien des conflits. Ce vol est bien émouvant.

Le suivi de trajectographie sur le tablet-PC est facile, sauf que pour économiser les accus, je n'allume le tablet que 20 pourcents du temps. La trajectoire apparaît donc en pointillés sur l'écran. Ca facilite bien la charge de pointage et de gestion de la récupération (surtout pour les moments de vol en nuit complète).

Après xxhxx, nous décidons, au vu des réserves de gaz restantes, d'atterrir. Au sol, le vent est nettement plus fort que sur le terrain de décollage. Après avoir tout sécurisé dans la nacelle et récité la prière de l'aéronaute, nous posons le ballon qui se couche et se dégonfle rapidement dans un terrain récolté.


Le site d'atterrissage, dans un champ récolté en Allemagne.

Nous rangeons tranquillement le matériel en attendant le véhicule de récupération qui mettra un peu de temps pour nous rejoindre. Un très beau vol, merci à toute l'équipe !


L'équipe au complet au sol après repli de l'enveloppe.


Un vol d'altitude en montagne, au-dessus d'Argelés-Gazost le 1er avril 2006

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Voici le récit d'une de nos tentatives de vol dans les Pyrénées. La météo n'était pas idéale (Nord-Sud ou Sud-Nord), mais nous a permis de réaliser un vol inoubliable !

récit à venir...


Décollage du terrain.


À 600m du sol.


Quelques minutes après le décollage.


Paysage, le ballon a dépassé les 2000 m/sol, ça commence à faire haut.


Le ballon des Monge, pas très loin de nous, brille au soleil.


Les passagères du vent : Maïté, Josette et Laura.


Un énorme nuage en formation : a priori un altocu, quoique qu'en disaient les prévis de Météo France, qui n'avait rien prévu de tel.


Les ballons peuvent soit être absorbés par l'Altocumulus en formation, soit passer au-dessus. On mesure à ce moment combien on est peu de chose...


La (trop longue) traînée réalisée par le ballon avant immobilisation.


Un vol de durée en air chaud, au départ de Montauban, le 19 octobre 2008

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Nous avions décidé depuis quelques temps avec un petit groupe d'amis de faire des vols de longue durée, en s'affranchissant des contraintes du ballon à gaz (que nous continuons à pratiquer). Le premier de la série a donc pris place le 19 octobre 2008. Temps magnifique, vent assez calme (plus que ce que nous souhaitions), et c'est parti pour 5h45 de vol.

Quelques chiffres : Vol de 5h45
Distance parcourue en ligne droite : 79,85 km.
Consommation : entre 20 et 25 kg / heure, en moyenne : 25 kg/heure. (163 kg embarqués, 144 de consommés).
A l'atterrissage, il restait environ une heure de vol d'autonomie.

Gonflement / décollage à 8h35 locales. Gestion des cylindres, relevé des vents (vitesse, cap) et alti par Arnaud. Allumage du transpondeur à 8h55, code affecté par SIV Toulouse (7000 puis 7041 lorsque SIV Toulouse est en contact).
En début de vol, vent très faible, grenouillage long sur Montauban.
Changement de pilote Seb <-> Lior à 10h55/11h00. Posé en douceur, redécollage.
Montée et tests de vents vers 12h15. En montant légèrement, on tourne vers la droite (88°), trace bien visible sur la trajectoire.
13h52, 900 m, 21 km/h, 350°, décision de descente.
14h20, posé, quelques thermiques.
Fin pliage dans le camion à 16h30.

Altitude : Plusieurs montées à 1100 m, max pour tester les vents à 1550 m. Descente froide testée par un de nos pilotes.
Bonne acclimatation des membres d'équipage.
Pas d'utilisation d'oxygène (qui était à bord), ce n'était pas nécessaire.


Préparation du ballon à la fraîche.


On réchauffe l'atmosphère.


Vue sur le terrain de décollage. On distingue au sol le fourgon de récupération.


Une petite vue sur Montauban.


Au bout d'une heure, nous survolons le ballon de Michel Lafourcade, qui a décollé d'un autre terrain.


F-PKAS après son redécollage intermédiaire (permutation d'un pilote).


Sébastien, avec un gros moral de "flight captain."


Traversée de la vallée du lot et de ses méandres.


Un carrière, sur les côteaux au nord du Lot.


Vue sur notre terrain de posé.


Le matériel en cours de rechargement.

Voir les autres photos, la trace du vol, le fichier kml pour utilisation avec GoogleEarth... http://aerostation.free.fr/mfr/galerie/galerie.shtml



De manière continue, sont pratiqués à bord du 1600m3, du 3000m3, ainsi que du 430m3 à gaz, des vols de perfo, sans but d'homologation désormais à cause des problèmes récurrents d'homologation rencontrés auprès de la FFA.

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Arnaud Deramecourt

L'adresse de cette page est : http://aerostation.free.fr/mfr/fr/mfr_2.shtml
Dernière mise à jour le 08/01/2009