V comme VICTOR



Vantail de rotation

C'est une soupape latérale, située à peu près au niveau de l'équateur de l'enveloppe et qui permet de faire tourner le ballon sur lui-même en relâchant de l'air. Différents buts à cette manoeuvre : assurer une bonne visibilité de la marque qui sponsorise le ballon vis à vis du public ou encore orienter la nacelle correctement pour l'atterrissage lorsqu'on pilote un gros ballon (dont les nacelles sont rectangulaires).

J'ignore entre "ventail" et "vantail" quelle est la bonne (ou la meilleure) orthographe, les deux mots pouvant être utilisés.

Variomètre
[Instruments]

Cet instrument est souvent inclus avec l'altimètre. Il permet de connaître à tout instant la vitesse verticale du ballon. Il est généralement moins précis que le jugement humain et présente un léger temps d'inertie. On l'utilise exclusivement pour de forts taux de montée/descente.

Vent

Le moteur des ballons à air chaud et à gaz, c'est le vent ! Du vent oui mais pas trop tout de même. S'il y a trop de vent, le problème n'est pas de voler, mais c'est celui de décoller et d'atterrir sans casser les passagers et le matériel ! Si par 25 noeuds le décollage est encore possible pour un ballon à gaz, il est déjà difficile pour une montgolfière à partir de 10 ou 15 noeuds, présageant un atterrissage traîné.

Les vents sont variables en intensité et en direction suivant les couches atmosphériques et le pilote cherche à en jouer pour se diriger. En été le réchauffement de l'air crée des courants (nommés thermiques) qui se lèvent en début de journée et se calment au coucher du soleil, ce qui explique les vols dès l'aurore et dans la soirée.

Ventilateur

Deux solutions s'offrent au pilote pour gonfler sa montgolfière, gros sac de tissu contenant quelques milliers de mètres cubes d'air. Les plus courageux (ou les moins prévoyants - ceux qui ont oublié de faire le plein d'essence du ventilateur ?) flappent en cadence, pratiquant ainsi des exercices d'échauffement.

L'inconvénient est qu'il faut un certain temps pour gonfler le ballon et que tous les équipiers sont rapidement indisponibles pour venir donner un coup de main ! Alors le ventilateur a été inventé (je ne sais plus par qui, ce genre d'invention c'est un peu comme la roue). Un cadre en acier, un moteur quatre temps, une hélice protégée par une grille, deux roulettes pour le déplacer.

Contact, starter, on tire le lanceur et les pétarades débutent, un troupeau de tondeuses à gazon envahit le terrain. L'air s'engouffre dans la bouche maintenue ouverte, la toile se déplie lentement et s'arrondit. Des pilotes chauffent dès que la voile a pris une légère forme, d'autres attendent que l'enveloppe soit bien arrondie. Mais que fait-on quand on a oublié de faire le plein du réservoir d'essence ?

Par vent fort, le ventilateur est presque superflu : le vent rempli l'enveloppe tout seul.

Veilleuse
[Évolution]

Une veilleuse est allumé en permanence dans chacun des brûleurs en service. Elle permet l'allumage instantané du gaz lorsqu'on actionne la vanne du brûleur. Il arrive qu'elle s'éteigne (altitude pour laquelle l'air s'est raréfié, impureté dans le gaz qui obstrue le gicleur). Elle est alimentée en propane gazeux pour les plus anciennes et en propane liquide pour le plus récentes. En général, un allumage piézo-électrique facilite son allumage. Elle doit être éteinte à l'atterrissage.

Véritas
[CDN]

Ancienne appellation du groupe chargé du contrôle technique des ballons. C'est maintenant le GSAC (Groupement pour la Sécurité Aviation Civile) qui s'occupe de ces contrôles. Il vérifie l'état de l'enveloppe, des câbles, de la nacelle et du brûleur. Leur prix, lui, n'a malheureusement pas changé. Il vous faudra compter dans les 15 minutes pour un travail assez "superficiel". En effet, dans certaines régions (où le contrôleur voit peu de ballons passer) c'est le pilote qui montre au contrôleur ce qu'il doit contrôler ! Ah oui, j'oubliais, ça coûte la bagatelle de 2000F ... Une taxe qui se passe de commentaire.

À noter le bon système qu'appliquent les anglais : ce contrôle, qui est destiné à renouveler le Certificat de Navigabilité, n'est obligatoire chez eux que pour les ballons destinés au transport de passagers. Les ballons à usage privé en sont dispensés. Enfin, l'adhésion à leur fédération comprend le prix (dérisoire) du contrôle technique. Et malgré cela, ils n'ont pas plus d'accidents que les autres.

Les accidents dus à un défaut d'entretien du matériel sont de toute façon rarrissimes en ballon.

Voile

Ce terme est aussi utilisé pour désigner l'enveloppe ou la peau. Certains le jugent plus "poétique", plus évocateur de l'action du vent.

Volume

Le volume d'un ballon s'exprime en mètres cubes, voire en pieds cubes. Il suffit de faire la conversion, sachant 1 m3 = 35 ft3 environ. Ainsi, on dit souvent

La capacité d'emport du ballon est directement proportionnelle à son volume (compter 270 à 300 grammes par m3).

U Liste alphabétique W

L'Aérostation à la Française


Arnaud Deramecourt

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Dernière mise à jour le 24/08/2000